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Comment le stress nuit à l’implication des collaborateurs de l’entreprise

29 juin 2018

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Thomas est manager du service marketing d’une grande entreprise automobile. Son équipe compte 15 personnes. Il y a deux semaines, son entreprise a lancé en grande pompe un nouveau modèle : une véritable réussite, acclamée par la presse, qui a fait beaucoup de bruit… et beaucoup de dégâts dans son équipe. Aujourd’hui, 5 des 15 collaborateurs de Thomas sont en arrêt maladie. L’équipe est dégarnie mais la charge de travail, elle, est toujours aussi copieuse. Ce n’est pas bon signe et ceux qui restent semblent dépités.  Thomas s’interroge sur sa part de responsabilité quant à l’épuisement de son équipe. Comment remonter la pente et trouver les moyens de prévenir les effets d’un prochain coup de bourre ?

Il cherche des solutions et se fait dire par un collègue que la méditation de pleine conscience permet de réduire significativement le niveau de stress. Voici quelques clefs pour mieux comprendre.

Stress, entreprise et collaborateursNeuroplasticité, stimuli externes et burn-out

Deux glandes, les amygdales, se situent dans notre cerveau, sous les cortex cérébraux. Face à une situation de stress, elles reçoivent des stimuli et alertent l’organisme qui fait un choix très rapide entre se battre, fuir et ou rester tétanisé. Ce système, résultat de l’évolution de l’espèce, est efficace, mais limité. Très utile en cas de danger de mort, pour fuir face à un animal sauvage ou éviter de justesse une voiture, il s’avère épuisant dans une vie contemporaine où les risques ne sont plus aussi énormes. A notre époque les stresseurs sont moins importants (peur d’être en retard, peur d’une réprimande de son chef etc.), mais beaucoup plus nombreux.  Dans un contexte de stress chronique, le corps connaît alors trois étapes : l’alarme, puis la résistance et enfin l’épuisement. Sur-sollicitées, les amygdales s’agrandissent et deviennent encore plus sensibles. Beaucoup de déclencheurs et beaucoup de réactions mènent à un épuisement généralisé et à terme au risque de burn-out quand le corps et le cerveau n’en peuvent plus.

La méditation pour réduire le stress et gérer les situations désagréables

Des études sur la mindfulness ont montré que la pratique régulière de la méditation permet d’augmenter la résilience et de réduire progressivement la taille des amygdales.

La pleine conscience est l’art de centrer son attention dans l’instant présent sans jugement ni pensées parasites. La méditation est quant à elle la gymnastique de la pleine conscience : elle implique de porter l’attention sur la réalité du corps et de l’esprit. Autrement dit, les sensations, les pensées et les émotions. Le cerveau se comporte comme un muscle : ses capacités de concentration et d’attention augmentent avec la pratique régulière. Le discernement ainsi acquis permet de faire l’expérience du stress avec plus d’acuité et de parvenir à constater combien nous pouvons être sous son emprise lors d’une situation désagréable. Ainsi, plutôt que de partir dans des attitudes automatiques, des schémas réactionnels, il nous devient possible de décider consciemment de modifier notre comportement et d’influer sur la situation pour vivre mieux ce qui est en train de se passer. Le pic physiologique de stress peut plus vite décroître, permettant un retour accéléré à la normale. Voilà autant de temps gagné. Du temps où l’on se sent bien plutôt qu’épuisé.