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Prendre du temps pour soi au boulot sans culpabiliser

26 octobre 2018

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Les tâches s’accumulent et vos vacances sont un lointain souvenir, vous sentez la fatigue vous gagner progressivement, sans vraiment l’admettre car il y a vraiment trop de choses à faire. Des proches vous ont déjà conseillé de faire une petite pause, partir un week-end, prendre un jour de congé ou juste faire une sieste, mais vous n’êtes pas convaincu : le repos, c’est pour les morts, vous, vous avez une vie, des responsabilités à honorer et des gens qui comptent sur vous. Et au moment même où vous envisagez de faire une petite pause dans cette journée, vous sentez la culpabilité monter. La pression est trop forte. Je voudrais vous proposer aujourd’hui quelques pistes de réflexions sur le sujet :

Prendre du temps pour soi : un besoin égoïste ?

Prendre du temps pour soi est un besoin naturel et physiologique, nécessaire à notre bonne santé mentale et physique. Les effets de manque de nourriture sont visibles très rapidement, et vous n’envisageriez pas de rester des mois sans manger. Il en va de même pour le repos et le temps qu’on s’accorde à soi-même, pour retrouver l’équilibre et récupérer de l’énergie. Il n’est pas question d’égoïsme mais de nécessité.

En revanche, on peut se demander de quelle nature est le besoin qui nous pousse à être toujours dans l’hyper-action. À vouloir rayer toujours plus de lignes de cette « to do list » qui n’en finit pas de s’allonger. La croyance que « ça ira mieux quand tout sera fait » nous mène à l’épuisement. Mais que reste-il à la fin de cette course effrénée ? Des hommes et des femmes qui ne savent plus vraiment vers quoi ils courent ni comment s’arrêter. L’antichambre du Burn Out.

Un investissement sur le long terme pour vous…

La pleine conscience permet d’enrayer cette course vers on-ne-sait-trop-où. Le principe même de la mindfulness est de centrer l’attention dans l’instant présent, sur ce qui se présente à moi, corps et esprit, là, maintenant. Faire une pause. Ressentir, sans jugement de l’ego, en accueillant ce qui se produit avec bienveillance, laissant nos pensées nous traverser sans les retenir et recentrant notre attention dans l’instant. Cette pratique régulière de la pleine conscience permet de réduire le stress et d’augmenter la qualité de présence à ce qu’on fait. Nous savons aujourd’hui qu’il est humainement impossible de faire correctement plusieurs choses à la fois et que nos multiples distractions gênent notre travail. Prendre du temps pour soi, pour se reconnecter, identifier ses besoins du moment, voilà ce qui permet d’améliorer sa qualité de vie en jouant positivement sur sa santé mentale, physique, son sommeil et sa joie de vivre. Autant de retombées positives sur notre qualité de présence au quotidien. Ce temps « perdu » est en fait un investissement en vue d’un futur travail de meilleure qualité.

et pour les autres !

« La réconciliation avec soi-même est le préalable indispensable à l’ouverture aux autres. » nous dit le psychiatre méditant Christophe André. En effet, votre mode de travail acharné vous épuise, mais épuise aussi sans doute votre entourage. À force de courir, vous passez à côté de votre vie mais aussi à côté des autres. Prendre du temps pour vous améliorera votre qualité de vie et aussi celle de vos proches, qui pourront s’adresser à une version de vous plus présente, plus à l’écoute, plus détendue. Parmi les témoignages des méditants qui participent au programme MBSR, beaucoup notent une amélioration de leur rapport aux autres et une augmentation de la bienveillance qu’ils portent à leur égard, rendant les communications plus faciles. La prochaine fois que vous culpabilisez à l’idée de faire une pause, vous pouvez vous dire que c’est un peu un cadeau que vous faites aux prochaines personnes que vous côtoierez dans la journée ou dans la semaine !